Hartford-Alors que les restaurants et les détaillants luttent pour garder leurs portes ouvertes pendant la pandémie, les conteneurs en mousse sont devenus l'élément vital de nombreux restaurants avec l'augmentation des commandes à emporter.
Mais les écologistes du Connecticut disent que les conteneurs sont la principale source de pollution et devraient être interdits avant 2023 car ces produits ne se décomposeront pas naturellement, ne pollueront pas l'océan et prendront trop de place dans les décharges.
Les deux parties se sont affrontées mercredi sur un projet de loi controversé du Comité de l'environnement, qui interdira également l'utilisation de plateaux en mousse dans les cafétérias des écoles à partir de juillet 2023 et demandera aux restaurateurs d'éviter de distribuer des pailles en plastique, sauf demande expresse des clients. Alors que les responsables débattent de l'avenir de l'environnement du Connecticut, ces problèmes sont devenus plus importants, car l'usine de valorisation énergétique des déchets de Hartford devrait fermer à l'été 2022, obligeant les déchets à être envoyés dans l'Ohio et l'Ohio à des prix plus élevés. Décharges hors de l'État en Pennsylvanie et dans d'autres endroits. Coût.
Timothy Phelan, président de longue date de la Connecticut Retail Association, a déclaré que les détaillants soutenaient davantage de recyclage, mais a demandé aux législateurs d'abandonner complètement la proposition car certains détaillants ont toujours du mal à garder leurs portes ouvertes.
« Comme dit le proverbe, le timing est tout. Et cette proposition est la mauvaise solution au mauvais moment », a déclaré Ferran lors de son témoignage devant le comité. «Certains des conteneurs interdits dans cette législation sont devenus un élément essentiel de la réponse des entreprises au ramassage des clients en bordure de rue pendant la pandémie. Il est important d'évaluer minutieusement les alternatives avant d'aller soudainement dans cette direction, alors assurez-vous qu'elles sont les bonnes. Les utilisateurs finaux - nos clients, les consommateurs du Connecticut - sont tout aussi efficaces.
Ferran a averti qu'une action rapide au sein de la législature pourrait être contre-productive car de nombreuses entreprises ont été sous pression au cours de la dernière année.
Il a déclaré: "Le pays doit également être conscient que nous ne nous retrouverons pas dans une situation où certaines personnes le comparent à un pas en avant et deux pas en arrière." «Cela peut être particulièrement vrai lorsqu'il s'agit de déchets. Afin de limiter les déchets, bien sûr que oui. Des produits et des priorités louables qui changent les objectifs peuvent être contre-productifs, entraînant plus de gaspillage, pas moins. En optant pour des produits qui semblent plus respectueux de l'environnement, il peut y avoir des impacts environnementaux plus importants, pas moins. "
En plus de supprimer progressivement certains contenants alimentaires, ce projet de loi à plusieurs volets «interdira également la libération délibérée de certains ballons à l'hélium et vérifiera la compostabilité de certains sacs de produits jetables».
Les responsables scolaires pensent que lorsque de nombreuses cafétérias scolaires perdent de l'argent parce que les enfants restent à la maison et s'engagent dans l'apprentissage en ligne pendant la pandémie, obliger les districts scolaires à retirer les plateaux en mousse et à les laisser acheter des alternatives plus chères sera une tâche financièrement difficile. . Dans l'ensemble, dans une enquête récente, 85% des exploitants de cafétérias scolaires du Connecticut ont déclaré s'attendre à des pertes cette année.
L'Association des commissions de l'éducation du Connecticut a déclaré dans un témoignage écrit sur le projet de loi : « Le coût supplémentaire lié à l'utilisation de papier sur du polystyrène est un coût plus élevé pour une région, jusqu'à trois fois le coût. » « Certains Le district a cessé d'utiliser de lourdes palettes en plastique parce que la machine qui les nettoie est cassée et coûteuse à réparer. Le coût de l'application de ce changement affectera le coût des repas et affectera les familles qui ont du mal à rembourser leurs dettes pour les repas scolaires. En ce moment, le district scolaire fournit courageusement des repas aux élèves dans le besoin. C'est la priorité absolue. »
Erica Biagetti, directrice des services alimentaires des écoles publiques de Guildford et présidente de la Connecticut School Nutrition Association, a également mis en garde les législateurs contre le coût de tels changements.
Elle a déclaré qu'une analyse législative non partisane a montré que l'élimination des plateaux en polystyrène pourrait coûter à l'école jusqu'à 2,7 millions de dollars en coûts supplémentaires.
"Compte tenu de la forte augmentation des prix d'approvisionnement et des problèmes de chaîne d'approvisionnement au cours de l'année écoulée, cette estimation des coûts peut considérablement sous-estimer le coût dans diverses régions", a déclaré Biageti. « Par exemple, les gants en plastique sont passés de 15 USD par boîte à plus de 100 USD par boîte, et continuent d'augmenter en raison de problèmes d'approvisionnement qui devraient se poursuivre au cours des prochaines années. Le coût des pailles à lait en papier est 10 fois supérieur à celui des pailles à lait en plastique, et en raison de problèmes de production, l'offre de pailles en papier est limitée. Les alternatives à la mousse de polystyrène comprennent des palettes en papier ou en fibre. Le coût de ces palettes peut être de trois à cinq fois le coût des palettes en mousse traditionnelles……. S'ils budgétisent beaucoup, une grande partie est utilisée pour les plateaux en papier/fibre, ce qui peut empêcher le district scolaire de fournir aux élèves une variété d'options de petit-déjeuner/déjeuner sains et frais, y compris des fruits et légumes frais locaux.
Corinne Bolding, présidente du ConnPIRG Zero Waste Movement, a déclaré dans un témoignage écrit que le Connecticut doit agir avec audace pour faire face aux déchets quotidiens en cours.
"En Amérique, nous avons un problème de 'truc'", a déclaré Bolding. « Notre économie nous encourage à fabriquer, utiliser et jeter le plus rapidement possible, ce qui se traduit par l'utilisation et l'élimination d'environ 300 millions de sacs alimentaires en plastique, 70 millions de gobelets en polystyrène et 5 milliards de pailles en plastique chaque jour. Une partie des déchets plastiques se retrouve dans les rivières, les lacs et les océans, tandis que la plupart du reste reste dans les décharges pendant des centaines d'années. L'une des pires formes de plastique est le polystyrène ou la mousse de polystyrène. Il est toxique, se décompose facilement et ne disparaîtra jamais. Tout ce que nous utilisons pendant quelques minutes ne devrait pas polluer notre environnement pendant des centaines d'années.
Luis Rosado Burch, directeur de la campagne environnementale des citoyens du Connecticut avec plus de 120 000 membres dans le Connecticut et à New York, a déclaré que son groupe soutenait non seulement l'interdiction, mais souhaitait également l'accélérer plus rapidement que le projet de loi ne le permet, car il existe un plan alternatif. . Il a déclaré que le pays s'était fixé pour objectif de détourner 60% des déchets solides municipaux d'ici 2024 en 2016, mais que le taux de recyclage actuel n'est encore que d'environ 30%. Il a déclaré que les villes de Norwalk, Stamford, Westport et Groton ont interdit l'utilisation de conteneurs et que d'autres parties de l'État peuvent faire de même.
En revanche, l'American Chemistry Council estime que les conteneurs en polystyrène ne sont pas faciles à remplacer.
"Cette législation suppose à tort que les alternatives aux contenants en mousse pour les services alimentaires sont plus respectueuses de l'environnement et peuvent être recyclées ou compostées", a déclaré le comité. « La proposition nuit également aux restaurants qui utilisent de la mousse PS pour fournir des services de bord de route et de plats à emporter, qui sont la pierre angulaire des restaurants pendant la pandémie de COVID. »
Heure de publication : 02 sept.-2021